La force de 'Gravity' : la 3D au service du réalisme

De Pauline

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Sorti officiellement ce mercredi 30 octobre sur nos écrans, Gravity est non seulement le premier film sur l’espace que je vais voir de mon plein gré, mais également ma première expérience en 3D (l’attraction “Chérie j’ai rétréci le public”, à Disneyland Paris, étant hors de propos).
Une double initiation que j’ai vécue comme une amusante attraction.



Gravity relate les déboires d’une mission spatiale qui tourne au drame, durant laquelle seuls le commandant Matt Kowalski (incarné par George Clooney) et l’astronaute scientifique Ryan Stone (Sandra Bullock) passent littéralement entre les mailles du filet.
Cette mission « de routine » est la dernière pour le commandant en fin de carrière, tandis que la scientifique n’en est qu’à son baptême de l’espace. Le premier garde son sang-froid  et son sens de l’humour, quand la seconde est prise d’une panique pour le moins justifiée.
Livrés à eux-mêmes dans un silence pesant, tous deux n’ont plus qu’à tout tenter pour remettre le pied sur Terre. Et trouver en eux la force de survivre.

La trame tient en quelques lignes, mais on ne s’ennuie pas un seul instant. L’immensité étoilée dans laquelle on baigne vaut à elle seule le déplacement en salle. Les prouesses techniques sont telles qu’on s’émerveille tout le long. Bien plus qu’un « simple » panorama de l’espace, Gravity nous fait flotter en apesanteur grâce aux mouvements perpétuels des protagonistes. Et les lunettes qu’on a sur le nez nous font plonger avec eux dans ce relief vertigineux.

Pour une fois, la science-fiction sert à rendre compte de situations rationnelles et c’est sans aucun doute cette dimension qui m’a permis de mettre de côté mon aversion pour la science-fiction. Les conditions spatiales sont reconstituées avec tant de réalisme que l’on ne peut qu’entrer dans le tourbillon de ce film.
Autre point fort : sa durée raisonnable d’une heure et demie. Fait rare à l’heure où le circuit des super productions aime exposer sans compter les dernières performances techniques. Le réalisateur mexicain Alfonso Cuarón a le bon goût de ne pas se laisser happer par la surenchère.

Bien sûr, les codes hollywoodiens ne sont jamais loin. De par le choix des acteurs, les explosions spectaculaires, les scènes tire-larmes ou l’utilisation théâtrale de la musique par exemple. Alfonso Cuarón a hésité à faire un film sans musique, ce qui aurait été plus troublant et audacieux encore.

L’histoire étant tout sauf exceptionnelle, c’est donc en salle et en 3D que cette odyssée prend (tout) son sens.
L'option version française est ici justifiée pour se concentrer sur l'écran entier.

P. DB

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