"MasterChef" se remet aux fourneaux le 20 septembre : Quelles surprises pour la saison 4 ?

De Gabrielle

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Très loin des émissions pionnières de la légendaire Maïté (où l’anguille décapitée restera à jamais gravée dans les annales), on ne compte plus aujourd’hui le nombre de télé-réalités culinaires diffusées sur nos écrans. Ces jeux-concours à élimination, rappelant les célèbres télé-crochets, ont en effet envahi les médias depuis 2008, année du lancement d’Un dîner presque parfait sur M6. C’est ainsi qu’un véritable phénomène télévisuel a vu le jour, à tel point que rares sont les chaînes qui n'en proposent pas leur version. Et pour l’heure, tous les regards se tournent vers MasterChef saison 4 qui revient le 20 septembre avec une nouvelle formule. Mais comment expliquer le succès du programme ? A force de diffusions, ne risque-t-on pas de frôler l’indigestion ? Découvrez tous les ingrédients mijotés par TF1 pour réveiller l’appétit des téléspectateurs.
 
Qu’on se le dise, c’est incontestablement sous le signe du changement qu’est placée la nouvelle saison de MasterChef. Le concours de cuisine de la première chaîne qui revient le 20 septembre en prime time, nous promet en effet de belles surprises avec la venue d’Amandine Chaignot au sein du jury et des épreuves inédites. Tout d’abord, même si ce n’est plus un scoop, sachez que Carole Rousseau n’animera plus le programme et que si personne ne la remplace officiellement, c’est tout de même Nicolas Demorand, le critique culinaire, qui s'occupera des moments de présentation. Par ailleurs, les étapes de casting ayant été supprimées cette année, vous découvrirez directement les dix-sept candidats dans le cadre de l'atelier. Enfin, c’est grâce à nos cuisiniers en herbe que vous voyagerez aux quatre coins du monde, de Marseille à la Guadeloupe en passant par la Thaïlande. Mais comment TF1 tire-t-elle son épingle du jeu face à la multiplication des programmes consacrés à la gastronomie ? Possède-t-elle une recette miracle ? Entre épluchage de patates avec les pieds, ciselage d’oignons à dos de chameau et désossage d’épaule de bœuf au fin fond de la pampa guatémaltèque, retour sur l’avènement du “cooking entertainment“, où, à défaut de plaisir gustatif, le plaisir visuel booste l’audimat.

“La Grande Bouffe“ au service de la real-tv

Considéré comme le loisir préféré des francophones, la cuisine se décline aujourd’hui en de nombreux concepts télévisuels, au point même de se multiplier comme des petits pains. Que ce soit dans MasterChef, Top Chef, Un dîner presque parfait ou Le Meilleur Pâtissier, les téléspectateurs mettent les pieds dans le plat à l’occasion de concours entre cuisiniers amateurs ou professionnels.

Et c’est grâce à des épreuves toujours plus impressionnantes et des décors grandioses, que MasterChef est devenu en 3 ans le leader incontestable de la real-tv gastronomique en réunissant chaque semaine plus de 400 000 fidèles devant leur poste. Mais comme la plupart du temps le public n’est pas en mesure de pouvoir reproduire la recette vue à l’écran, comment expliquer l’engouement suscité par l’émission ?

C’est sans aucun doute le spectacle occasionné par la compétition qui rend le programme aussi attractif. En effet, en mettant en scène des anonymes prêts à tout plaquer pour changer de vie et réaliser leur rêve, MasterChef rend hommage aux valeurs de l’apprentissage et du dépassement de soi sur fond de course effrénée au met le plus raffiné. Une Star Ac’ version cordon-bleu en somme.

Une sauce inépuisable ?

Si aujourd’hui les battle de quiches lorraine rivalisent avec les enquêtes des Experts, c’est parce que la cuisine est devenue aussi branchée qu’une french manucure en plein été. En témoignent la multiplication des blogs consacrés à la gastronomie, le nombre incalculable de livres présents sur les étals ou encore l’arrivée des coffrets gourmands qui inondent le marché.

Mais si certains professionnels du secteur se réjouissent de voir leur travail ainsi glorifié, ces ragoûts cathodiques ne risquent-ils pas un jour de lasser les téléspectateurs ? Car on le sait, quand la télévision tient un bon filon, elle l’exploite jusqu’à la corde, au risque d’en arriver au dégoût.

Et c’est justement pour cette raison, que le cultissime Jean-Pierre Coffe a décidé l’année dernière de mettre un terme à sa chronique culinaire dans Vivement dimanche prochain. "Nous avons décidé d'arrêter car il y en a pléthore. La cuisine est partout, sans pédagogie derrière. C'est un phénomène de mode et c'est n'importe quoi !", avait-t-il expliqué à TV Mag. Alors doit-on bouder MasterChef et définitivement raccrocher le tablier ?
 

Pour vous faire votre propre opinion, ne manquez pas le lancement de l’émission le 20 septembre prochain sur TF1 à partir de 20h50. A noter que dès la semaine suivante les candidats, répartis en huit binômes, devront cuisiner pour des clients bien particuliers : les 4 coachs de The Voice ! Alors, gourmands et gourmets, un conseil : n’en perdez pas une miette !

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Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

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