Les banderoles choc du football

Sports | La banderole anti-Defour déployée ce dimanche à Sclessin a fait scandale.

De Pickx

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La banderole déployée à Sclessin au début de Standard - Anderlecht ce dimanche a fait scandale et a reçu un écho mondial. "Honteuse", "scandaleuse", "haineuse", les qualificatifs n'ontt pas manqué pour décrire ce tifo qui mettait en scène la décapitation de Steven Defour, l'ancien capitaine du Standard qui évolue actuellement à Anderlecht.

Retour en images sur quelques-unes des banderoles les plus marquantes de ces dernières années.

PSG - Lens : Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch'tis

Alors que le film de Dany Boon connaissait un succès immense en France, le PSG affronte Lens en finale de la Coupe de la Ligue française en mars 2008. La banderole que déploie une frange des supporters parisiens provoque un scandale. On pouvait y lire "Pédophiles, chômeurs, consanguins : Bienvenue chez les Ch'tis". Cinq supporters avaient été condamnés à une amende, assortie d'une interdiction de stade pour deux d'entre eux.

Milan AC - Gianluca Pessotto

En novembre 2012, une banderole déployée dans la tribune du Milan AC fait scandale en Italie. On pouvait y lire : "Félix Baumgartner, 36km de vol et le mur du son brisé. Mais pas aussi spectaculaire que le vol de Pessotto". Une référence à la tentative de suicide quelques années plus tôt de l'ancien joueur et directeur de la Juventus Gianluca Pessotto qui s'était défenestré.

Les supporters de Bologne avient également exploité cet événement avec une banderole : "Pessotto simulateur. Il s'est jeté ou il y avait penalty ?".

Swansea - Newcastle

Hereusement, les supporters peuvent également faire preuve d'humour. En déplacement à Swansea, au Pays de Galles en novembre dernier, les supporters de Newcastle ont fait le bilan de leur saison en détournant la langue galloise, il est vrai souvent très riche en consonnes.

L = Défaite
W = Victoire
D = Match nul

Et le sous-titre : "Ceci n'est pas une ville galloise, mais notre état de forme en 2014"

Nancy - Le but est ici

En octobre 2012, après deux mois sans inscrire le moindre but, les supporters de Nancy sont désespérés par l'inefficacité de leurs attaquants. Une manière drôle et efficace de faire passer le message...

Rouen - Le Havre

En France, les rivalités régionales sont très fortes et s'expriment dans les stades de football, même dans les division inférieures. Lors du derby normand entre Rouen et Le Havre, les Rouannais ont déployé une banderole : "Le Havre verrue de la Normandie, brûlons-la".

Lyon - Saint-Étienne

Entre Lyon et Saint-Étienne, la haine est viscérale. Alors que les Verts étaient l'une des meilleures équipes d'Europe dans les années 70, Saint-Étienne a vécu ces dernières années dans l'ombre pesante de son puissant voisin lyonnais. Les supporters de l'OL ont d'ailleurs profité du fait que leur club prenait de l'importance au niveau européen pour chambrer leur meilleur ennemi. On a ainsi vu une banderole "Milan AC/ASSE, exclusivement sur PlayStation".

Entre ces deux clubs, le leadership régional est un enjeu constant. Cette banderole lyonnaise est restée célèbre : "Les Gones inventaient le cinéma quand vos pères crevaient dans les mines".

Les Stéphanois ont pris leur revanche un peu plus tard avec une banderole : "Pendant que vos pères inventaient le cinéma, les notres niquaient vos mères". Pas très relevé mais plutôt direct.

Après la décision de Jacques Chirac en 1996 de reprendre les essais nucléaires dans le Pacifique, les supporters de Lyon avaient créé une banderole : "Stoppez les essais nucléaires à Mururoa, faites-les à Saint-Étienne."

Lille - Lens

Entre Lille et Lens, les deux clubs phares du Nord-Pas-de-Calais, la rivalité est très forte également, d'autant plus qu'elle oppose une immense métropole et une ville beaucoup plus modeste. Les Lillois jouent fréquemment sur le prestige de leur cité pour écraser les Sang et Or. On se souvien tpar exemple de la banderole : "Lens, un petit bout de tiers-monde à 30 km de l'Europe".

Les supporters lensois ont eu pastiché "Kill Bill" en créant une affiche "Kill Lille" qui reprenait les couleurs du film de Quentin Tarantino.

Reims - Sedan

Même si aujourd'hui, Sedan est retombé dans l'anonymat du football français alors que Reims a renoué avec son glorieux passé et évolue en Ligue 1, la rivalité est forte entre ces deux clubs de Champagne-Ardenne. Les supporters de Reims se sont joyeusement moqués de leurs adversaires avec cette banderole dirigée vers la tribune des Sangliers, "Pour trouver les paysans suivez la flèche".

Anti-PSG

Symbole de Paris, le PSG est régulièrement la cible des supporters des autres clubs français. À Bordeaux, les supporters des Girondins ont un jour déployé une banderole sur laquelle figurait : "L'été vous polluez nos plages, l'hiver nos montagnes, ce soir notre stade, Parisiens, le Sud-Ouest vous vomit".

De son côté, Bordeaux a déjà fait l'objet d'attaques de la part de Toulouse, les supporters du TFC ayant écrit un tifo : "La Garonne vit à Toulouse et meurt à Bordeaux".

Copenhague - Brondby

En novembre dernier, les supporters de Copenhague ont fait preuve de beaucoup de créativité pour ce tifo qui a fait le tout du monde. Ils ont bombardé le stade de Brondby (dans la banlieue de la capitale danoise) avec un canon, ont illustré les boulets qui tombent et le stade en flammes. Ils ont ensuite affiché le texte "Copenhague est à nous". Du grand art.

FC Magdebourg

S'ils sont peu nombreux, les supporters du club allemand de Magdebourg (4e division) sont très motivés. En 2012, face au Berliner AK07, ils suivaient le ballon munis de flèches pour que leurs joueurs ne perdent jamais le but adverse de vue... Leurs attaquants étaient en effet muets depuis de longues semaines. Ils ont perdu ce match (1-2) mais au moins, ils ont marqué !

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