Kevin Ayers - Mort d’un héros du psychédélisme

De Pickx

Publié le 22.02.13

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Ce 18 février dernier, c’est un « héros » méconnu du rock psychédélique qui nous a quittés. Kevin Ayers est décédé ce lundi 18 février, laissant derrière lui son œuvre et une histoire croisant celles de quelques icônes du genre.
Ses débuts sur la scène de Canterbury sont marqués par la fondation du Soft Machine, avec Robert Wyatt, en 1966. Ensemble, ils participeront à l’émergence du psychédélisme – avec une veine délicatement jazzy -, et partiront en tournée avec Jimi Hendrix.
Mais cette vie nomade ne lui plait pas. Il quitte alors le groupe, et le jeune baba-cool s’isole pour créer sa musique imbibée d’un psychédélisme pop doux et élégant sur l’album « Joy of a Toy » (1969). Il collabore avec Syd Barrett, alors devenu un ermite et exclu du Pink Floyd. C’est lui également qui révèlera Mike Oldfield, guitariste sur son album « Shooting at the Moon » (1970), faisant de lui un agent de la montée du rock progressif.
En 1974, le Rainbow Theatre de Londres fut témoin d’un concert d’anthologie, puisqu’il y rassemble, outre Ayers, Nico et John Cale (ex-Velvet Underground) et Robert Wyatt.
En 1992, avec « Still Life With Guitar », Kevin Ayers tentera une percée, laissant de côté ses velléités expérimentales et anticonformistes, mais ce n’est qu’en 2007 qu’il fit une tournée mondiale qui saluera la fin de sa carrière.
Il décède ce 18 février dernier à Montolieu, en France.
Voilà l’occasion de (re)découvrir ce que le dandy à la douce voix de baryton a laissé comme marque dans l’histoire du rock.