Les sportifs de haut niveau qui travaillent en famille : succès garanti

Sports | Travailler avec un membre de sa famille, jour après jour, reste un perpétuel défi. Et plus particulièrement dans le monde du sport où les émotions issues d'une victoire ou d'une défaite jouent un rôle prépondérant. D'autre part, il existe un lien unique qui lie les parents à leurs enfants ou entre frères et soeurs : personne ne vous connaît en effet aussi bien que votre propre famille !

De Pickx

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Les sportifs de haut niveau qui travaillent en famille : succès garanti !

De nombreuses collaborations entre membres d'une même famille dans le milieu du sport ont tout d'un véritable conte de fées. Voici un aperçu de quelques exemples retentissants !

Chaque jeudi, Proximus TV diffusera une toute nouvelle série de reportages qui mettra en lumière le lien unique entre deux personnalités issues du milieu sportif : Tandem. Ce 14 février, le coach de basket Philip Mestdagh se dévoilera aux côtés de sa fille et joueuse Hanne !

Philip, Kim et Hanne Mestdagh

Philip Mestdagh a gagné en notoriété ces dernières années suite aux résultats probants obtenus en tant qu'entraîneur des Belgian Cats. Le T1 belge a en effet mené nos basketteuses à la médaille de bronze aux championnats d'Europe et à la quatrième place lors de la Coupe du monde, défaites au stade des demi-finales par l'invicible armada américaine. L'une des pièces maîtresses des Belgian Cats n'est autre que Kim Mestdagh qui évolue actuellement dans le club turc de Cukurova mais s'apprête à franchir l'Atlantique pour rejoindre la WNBA et les Washington Mystics. Sans oublier sa soeur cadette Hanne Mestdagh, également membre à part entière de l'équipe nationale. Cette dernière porte la tunique du club de Namur, un club entraîné par... son coach de père !

Ce jeudi 14 février à 20h30, Proximus diffusera le troisième épisode de la série Tandem et vous fera découvrir la cohabitation entre le coach Philip Mestdagh et sa fille Hanne qui évolue sous ses ordres tant à Namur qu'au sein des Belgian Cats.

Jacques, Olivia, Kevin, Jonathan et Dylan Borlée

Sans nul doute la famille sportive la plus célèbre du pays ! La famille Borlée est depuis de nombreuses années synonyme de succès sur 400 et 4x400 mètres (athlétisme). Le patriarche Jacques Borlée est depuis 2003 à la tête de ce projet unique. Il a tout d'abord appris les rouages du métier à sa fille Olivia, qui a remporté la médaille d'or du 4x100 mètres lors des Jeux olympiques de Pékin en 2008. Ensuite est venu le tour des jumeaux Kevin et Jonathan qui, tant individuellement qu'au sein du relais 4x400, ont décroché de nombreuses médailles et places d'honneur ces dix denières années. Les deux frères ont même partagé le podium lors des championnats d'Europe disputés en 2018.

Et, depuis 2013, la tribu Borlée a accueilli un nouveau membre en son sein : le cadet de la famille, Dylan, a en effet intégré l'équipe du 4x400m qui a décroché l'or européen l'an passé ! Et voilà que Rayane Borlée, né en 1999, pointe désormais le bout de son nez. Le travail de leur illustre père n'est pas passé inaperçu, lui qui a reçu à deux reprises le trophée de Coach de l'année lors du gala du sport belge. Son fils Kevin évoquait à l'époque leur collaboration dans l'émission Karakters sur Canvas : "Nous n'avons pas choisi notre père, mais bien notre coach."

Kim et Lei Clijsters

Nous connaissons tous le regretté Lei Clijsters, ancien joueur du KV Malines, des Diables Rouges et vainqueur du Souler d'or en 1988. Mais l'ex-footballeur a également officié de nombreuses années aux côtés de sa tenniswoman de fille, Kim. La jeune femme dispute la première finale de Grand Chelem de sa carrière en 2001 à l'US Open mais elle s'incline de peu face à Jennifer Capriati. La Limbourgeoise atteint la première place mondiale deux ans plus tard mais elle doit attendre 2005 et son succès à Roland-Garros pour débloquer son compteur en Grand Chelem.

Occupant les casquettes de manager, porte-parole et d'accompagnateur auprès de sa fille aînée, le rugueux défenseur malinois a donc tout naturellement mis de côté sa propre carrière d'entraîneur de football. Lorsque Kim a mis fin à sa carrière en 2007, Lei a bien vite replongé dans le milieu du ballon rond. Malheureusement, en 2009, l'ex international belge a perdu son long combat contre la maladie. Plus tard dans l'année, Kim Clijsters effectuera un come-back retentissant à l'US Open en devenant la première joueuse détentrice d'une invitation à remporter le Grand Chelem américain ! Elle garnira ensuite son armoire à trophées avec un nouveau succès à l'US Open en 2010, suivi d'un triomphe à l'Australian Open en 2011, avant de définitivement raccrocher sa raquette en septembre 2012.

Harry, Stefan et Liam Everts

Quel meilleur moyen d'apprendre les ficelles du métier qu'auprès de votre propre père ? Au sein de la famille Everts, le motocross fait partie intégrante de la vie de tous les jours depuis plusieurs décennies. Si le père Harry a décroché quatre titres de champion du monde de motocross, c'est bien son fils Stefan qui s'est hissé au firmament de la discipline. Si les deux hommes ont brièvement été en froid, Stefan Everts a effectué la majorité de sa carrière sous la houlette de son illustre géniteur. Le Limbourgeois est un homme de records : il a décroché 101 victoires au volant de son engin et a été sacré à 10 reprises champion du monde ! Surnommé "The Legend", le pilote belge a également été élu "Sportif de l'année" à cinq reprises. Désormais à la retraite, Stefan Everts a ouvert une école de motocross en Espagne avec son père Harry et les deux champions ont pris sous leur aile... Liam Everts ! Agé de 14 ans, le fils de Stefan a en effet signé un contrat auprès de KTM et a déjà démontré d'évidentes dispositions sur le circuit junior.

Thomas, Michael et Helena Van der Plaetsen

Atteindre les sommets est une affaire familiale pour le décathlonien Thomas Van der Plaetsen. Son frère aîné Michael est également son entraîneur et parcourt le monde à ses côtés. Les deux frères ont pris la direction de l'Afrique du Sud cet hiver pour s'entraîner dans des conditions idéales. Et sa soeur Helena est sa manager, elle qui préside également à la destinée de Nafi Thiam. Après quelques titres chez les juniors, Thomas devient champion d'Europe en 2016. Lors des Jeux olympiques de Rio en 2018, il décroche la huitième place et porte son record personnel à 8332 points. Le Gantois de 29 ans n'a pas été épargné par les blessures, un cancer des testicules lui étant même diagnostiqué en septembre 2014. Mais le moment le plus difficile de sa carrière reste le championnat du monde à Daegu en 2011, une semaine à peine après le décès de son père d'un cancer du pancréas. Thomas, Michael et Helena ont néanmoins tenu à concourir et à honorer la mémoire de leur père, Thomas établissant quatre nouveaux records personnels et terminant à une honorable 13ème place.

Sven et Thibau Nys

Avec Sven Nys comme père, Thibau a appris à dompter les labourés auprès de l'un des meilleurs cyclo-crossmen de l'histoire. S'il a dominé le circuit durant de nombreuses années, le coureur anversois n'a été sacré champion du monde "qu'à" deux reprises. Le Cannibale de Baal a remporté neuf tuniques de champion de Belgique, inscrit sept fois son nom au palmarès de la Coupe du monde, décroché neuf trophées Gva/BPost et il a terminé à treize reprises en tête du classement du Superprestige. En 2008, Sven Nys a été élu "Sportif belge de l'année". De nos jours, Sven Nys est le manager de l'équipe Telenet-Fidea Lions et l'entraîneur de son fils Thibau. Ce dernier a déjà remporté deux titres lors des championnats de Belgique en U16 et U17. Cette année, le fils "de" a décroché une jolie 4ème place pour ses premiers championnats du monde chez les juniors. Le lien unique qui unit le père et le fils fait le bonheur de VRT depuis deux saisons au sein de l'émission DNA Nys.

Sep et Ken Vanmarcke

Nous ferons la connaissance du lien unique qui unit les frères Sep et Ken Vanmarcke dans un épisode à venir de Tandem. Les amateurs de cyclisme connaissent tous le coureur de classiques Sep Vanmarcke qui s'est révélé en 2012 lors de son succès sur le Circuit Het Nieuwsblad. Depuis, le Courtraisien a récolté des places d'honneur sur le tracé de Paris-Roubaix et du Tour des Flandres. Son aîné de six ans Ken a longtemps rêvé d'une carrière professionnelle et est devenu maintenant l'indissociable partenaire d'entraînement de Sep. Ces dernières années, il a occupé un poste de coach et de directeur d'équipe au sein de LottoNL-Jumbo, SEG Racing et aujourd'hui Education First, l'équipe de son champion de frère.

Jos et Koen Daerden

Dans le petit microcosme du football, de nombreux joueurs suivent les traces de leur père et il n'est pas rare de voir d'anciens joueurs devenir entraîneur à la fin de leur carrière de joueur. La probabilité de tomber sur son propre fils à un moment donné est donc bien réelle. C'est ce qui est arrivé à Jos Daerden, sacré champion de Belgique à deux reprises dans les années 80 sous le maillot du Standard. En tant que coach, il a dirigé Lommel, le Standard et le Lierse avant d'être recruté par Genk en 2001 en tant qu'entraîneur-adjoint de Sef Vergoossen. A l'époque, un certain Koen Daerden commence à se faire un prénom au sein de l'effectif de l'équipe première : infatigable sur son flanc gauche, le jeune joueur de 19 ans multiplie les rushes dévastateurs et s'impose comme l'un des grands espoirs du football belge. Père et fils seront sacrés champions de Belgique à l'issue de la saison et Koen est élu "Jeune Pro de l'année".

Après le licenciement de Vergoossen en 2004, Jos Daerden part pour d'autres horizons tandis que son fils rejoint les rangs du Club Bruges en 2004, devenant le transfert le plus onéreux du Club Bruges pour un joueur belge (4 millions). Malheureusement, il joue de malchance et enchaîne les graves blessures. L'histoire étant un éternel recommencement, Koen et Jos sont aujourd'hui à nouveau réuni à Genk : Jos Daerden a de nouveau endossé le costume d'entraîneur-adjoint auprès du Racing local alors que son fils est le directeur technique de l'école des jeunes depuis 2015.

Cesare et Paolo Maldini

L'exemple le plus frappant au niveau international est celui de Cesare er Paolo Maldini. En tant que joueur de l'AC Milan, Cesare a remporté la Coupe des clubs champions en 1963 et quatre championnats d'Italie. Le père de la légende Paolo a également pris les commandes du club lombard à deux reprises : une première fois dans les années 70 et un court intérim en 2001 lorsque son fils était capitaine du club. L'élégant défenseur central a depuis dépassé son père au niveau du palmarès : capitaine rossonero de 1997 à 2009, il a décroché sept Scudetti et pas moins de cinq Ligue des champions !

Père et fils ont eu l'occasion de travailler ensemble de manière plus poussée au sein de la Squadra Azzura. Cesare Maldini a en effet occupé le poste de sélectionneur fédéral entre 1996 et 1998 et participé à la Coupe du monde en France sous le capitanat de Paolo. Lors du Mondial 98, l'Italie a été éliminée lors d'une séance de tirs au but au stade des quarts de finale par le pays hôte et futur vainqueur de l'épreuve. Malgré le fait que l'Italie n'ait pas connu la défaite lors de son parcours en France, Cesare Maldini a donné sa démission à l'issue du tournoi. Paolo Maldini a continué quelques années avant de prendre sa retraite internationale en 2002.

Caroline et Piotr Wozniacki

Les papa entraîneurs de tennis ont la réputation d'être très exigeants envers leur propre progéniture, souvenez-vous des cas Jennifer Capriati et Jelena Dokic. Mais il arrive que la collaboration se passe sans heurt ! La Danoise Caroline Wozniacki est en effet coaché depuis ses 14 ans par son père Piotr, lui-même un ex footballeur professionnel. La native d'Odense s'est révélée aux yeux du monde entier en 2009 lorsqu'elle a atteint la finale de l'US Open. Un an plus tard, elle disputait la finale du Masters. Mais la jeune championne s'est inclinée à deux reprises et son bourreau se nommait... Kim Clijsters. Lorque sa carrière a pris du plomb dans l'aile, Caroline a multiplié les changements d'entraîneur avant de revenir à ses premières amours et de reprendre le cours de sa carrière sous la houlette de son père. Et bien lui en a pris car la Danoise de 28 ans a décroché l'an passé son premier tournoi du Grand Chelem après son triomphe à l'Open d'Australie.

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