Petit Bateau, un label qualité bien mérité

Info | Une visite à Troyes, au sein de l’usine qui a vu naître Petit Bateau et demeure aujourd’hui encore le point névralgique de la marque, nous autorise à rendre compte de sa légitimité.

De Pickx

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Vous avez déjà porté, reçu ou offert des articles Petit Bateau ? C’est tout naturel, car la transmission fait partie intégrante de cette marque qui se donne pour mission le soin de la famille, de génération en génération. Un label historique qui inspire confiance, car il mise sur le confort et la qualité longue durée.

Mais à l’heure de la délocalisation, qui touche particulièrement le milieu textile, que reste-t-il de l’authenticité de cette marque française ?

Une visite à Troyes, au sein de l’usine qui a vu naître Petit Bateau et demeure aujourd’hui encore le point névralgique de la marque, nous autorise à rendre compte de sa légitimité. Cédric Lio, directeur industriel, nous a fait découvrir les dessous de ce label qui n’a pas volé sa renommée.

Dossier : P. DB

Entre Paris, Troyes et Marrakech

Petit Bateau a résisté à l’appel de l’Asie. Les modèles de sa gamme de (sous) vêtements sont imaginés à Paris, tandis que la maille est tissée à l’usine Saint-Joseph de Troyes, où sont confectionnés les échantillons et prototypes.
En raison de l’exportation internationale de la marque, qui se traduit par d’importantes quantités, la production a lieu dans des usines Petit Bateau installées à Marrakech. Un choix qui s’explique par les prix concurrentiels du Maroc.

Des tissus « homemade»

Il n’est pas question ici d’acheter des rouleaux de tissu à un quelconque partenaire. Toute la maille utilisée par Petit Bateau est faite maison. Une collection se traduit environ par 800 tissus différents. C’est au sein de son usine qu’opère la magie du tricotage, du fil à l’étoffe, 24 heures sur 24. Une étape déterminante dans la chaîne textile.

Les tissus bruts sont ensuite teints ou imprimés à domicile également, avant d’être découpés pour la confection.

Une confection artisanale

Sur 28 millions d’articles Petit Bateau confectionnés chaque année, plus de la moitié sont des sous-vêtements. À Troyes, huit heures par jour, les ouvrières s’activent dans l’atelier de confection. Le montage manuel et précis des différentes pièces est effectué par une équipe exclusivement féminine.

Certaines pièces sont décorées de motifs grâce aux techniques de broderie ou de sérigraphie, dans un atelier dédié.

Qualité exigée

En raison de leur usage quotidien, les vêtements Petit Bateau imposent des exigences en conséquence. Un échantillon de chaque tissu est dès lors examiné dans le département de qualité. Différentes machines testent sa résistance aux conditions de la vie réelle (lavage, frottement, pression, etc).

Depuis dix ans, Petit Bateau est certifié par le label européen Oeko-Tex®, qui impose des normes contre les risques d'allergies et les problèmes d'irritations cutanées.

Petit Bateau en quelques dates

Créée à Troyes en 1893 par Pierre Valton, l’usine de bonneterie qui deviendra Petit Bateau se consacre exclusivement à la laine dans un premier temps. C’est en 1912 que le coton est enfin privilégié pour la création des sous-vêtements.

Parmi les progrès d’ordre pratique, citons l’élastique au lieu de boutons pour la petite culotte en 1918, l’emmanchure américaine pour enfiler le body aisément dès 1950 et les pressions pour l’attacher en 1980. Autant de détails qui facilitent la vie des mamans au fil du temps.

À la conquête du monde

Ce n’est qu’en 1978 que la première boutique voit le jour à Paris. Racheté dix ans plus tard par le groupe Rocher, leader dans la cosmétique végétale, Petit Bateau ne cesse de croître en multipliant les points de vente.

Après l’Europe, c’est aujourd’hui la Chine qui représente un challenge commercial de taille, avec pas moins de 80 boutiques prévues d’ici 2020. Le succès de Petit Bateau est donc loin de s’essouffler.

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

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