Start to metal : ces disques de metal qu’il faut avoir dans sa discothèque !

Musique | Pour se motiver à réaliser un travail difficile ou simplement quand on a besoin d’un petit uppercut auditif, demandez conseil à Tonton Metal. Dans la multitude de groupes de metal qui existent, voici les disques absolument incontournables !

De MF

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Tool – Lateralus

Aucune date de sortie n’a encore été officiellement annoncée pour le prochain album de James Maynard Keenan et de ses acolytes. Mais ils y travaillent. L’ensemble de l’œuvre du groupe mérite de figurer dans votre collection (« Sober »! « Rosetta Stoned »! ...) , mais s’il ne fallait retenir qu’un album, c’est « Lateralus » sorti en 2001. Il a véritablement placé Tool sur la carte du metal, et même au-delà, ce qui est assez rare. Incroyablement puissant, rythmiquement ingénieux, un brin occulte, ce disque offre un jeu de batterie incroyable. Ses titres les plus forts ? « Schism » et « Parabola ».

Black Sabbath – Master of Reality

Le consensus est large pour considérer le troisième album de Black Sabbath comme le disque fondateur du doom metal, du stoner rock et du sludge. Vendu à plus de 2 millions d’exemplaires, cet album a inspiré à Chris Goss le nom de son groupe : « Masters of Reality ». On peut aussi noter l’ingéniosité avec laquelle Iommi crée ce son lourd. Les cordes de sa guitare sont moins tendues, ce qui lui permet de jouer plus facilement (il lui manque l’extrémité de deux doigts à la main droite). Geezer Butler a suivi son exemple et a accordé sa basse en Do plutôt qu’en Mi. Yeah ! Sans Black Sabbath, pas de Kyuss, pas de Metallica et pas de metal. Il faut rendre à César ce qui lui appartient.

Megadeth - Countdown to Extinction

1992. Megadeth, le groupe de Dave Mustaine sort « Countdown to Extinction ». Premier guitariste légendaire de Metallica avant d’être viré du groupe, Mustaine revient sur le devant de la scène. La chanson la plus connue de cet album ? « Symphony of Destruction » (« You take a mortal man and put him in control ») qui devient un tube au début des années 90. Le refrain est particulièrement chantant (légèrement pop même) avec un débit rapide. Pour le reste ? « Sweating Bullets » et « Skin o’ My Teeth » qui se rapprochent davantage du doom metal. Fabuleux !

Deftones – White Pony

Au milieu des années 90, on assiste subitement à l’émergence d’une toute nouvelle génération (née des cendres des pionniers ?) de groupes de metal qui associent le genre à d’autres types de musique (si vous souhaitez un exemple, ne manquez pas la bande originale de « Judgement Night », un film nul, mais une bande originale exceptionnelle). Des guitares lourdes, un chant nonchalant et des expériences. Deftones avait déjà fait fureur auparavant avec le single « My Own Summer » (de l’album « Around the Fur »), qui lui a permis de se faire un nom, mais le groupe a résolument choisi de suivre une voie totalement différente lorsqu’un large éventail de groupes de metal a décidé de copier sa musique. « White Pony » est différent. Des voix plus douces, des batteries staccato, plus de turntablism de Delgado et la présence en guest du chanteur des « Tools », James Maynard Keenan.  

Pantera – Vulgar Display of Power

Après « Cowboys from Hell », Pantera sort « Vulgar Display of Power ». Un titre bien gras et puissant dans lequel Phil Anselmo, Vinnie Paul (RIP), Dimebag Darrell (RIP) et Rex Brown combinent avec brio une fureur contenue, des paroles criantes, des batteries efficaces et des riffs ultra gras. « Fucking Hostile » (l’hymne de la jeunesse perdue), « A New Level », « Walk » et le plus réservé « Hollow » donnent corps à un album qui fait partie de l’un des albums de metal les plus influents des années 90. Il a permis au metal de s’assurer une place définitive dans l’univers musical. S’il s’agit du sixième bébé de Pantera, c’est incontestablement celui qui lui a conféré une renommée internationale.

Slayer – Reign in Blood

1986. Le metal a littéralement le vent en poupe. Et Slayer s’associe au grand producteur Rick Rubin qui produit son troisième album. Des explosions, un jeu de guitare rapide et directement, une immense consternation pour la chanson d’ouverture « Angel of Death » qui parle du médecin nazi Josef Mengele. Non, Slayer n’a aucune sympathie pour les nazis. Rubin était juif. Ce groupe a contribué avec Metallica, Anthrax et Megadeth à la reconnaissance du thrash metal. Un brin de sagesse : le batteur Lombardo avait décidé de quitter le groupe parce qu’il n’y gagnait rien (marié, vous savez ce que c’est…), mais Rick Rubin l’a rappelé des milliers de fois pour qu’il revienne. C’est finalement sa femme qui l’a convaincu. Et voilà.

Motörhead – Overkill

Un incontournable. Lemmy (Dieu n’ait pas son âme) Kilmister ne perd pas de temps et montre de quel bois il se chauffe avec « Overkill ». De grosses caisses doubles pour commencer, un effet flanger déformé avec les guitares et un Lemmy à moitié crachotant qui donne directement le ton : il est né pour le rock. Pour la petite histoire : Phil Taylor apprenait intensivement à jouer sur une grosse caisse double lorsqu’Eddy et Lemmy sont arrivés et lui ont dit : « Keep on playing! » Ils ont ensuite ajouté le riff d'« Overkill ». « Stay Clean » (oui, c’est mieux), les grosses caisses sur « Capricorn » et la pochette « Louie, Louie »... Achetez-le !

Iron Maiden – The Number of the Beast

Il n’y a rien à dire. Il faut juste l'avoir. Pourquoi ? Écoutez. Parfois, les mots manquent. Et comme le dit Eddie : « Little less conversation, little more action.» 

Sepultura – Roots

Qui était Sepultura avant l’album « Roots » ? Un groupe de metal brésilien relativement populaire en Amérique du Sud. Il avait déjà tenté l’option « indigène » avec « Chaos AD », un choix qu’il confirme dans « Roots », son sixième album studio et aussi le plus plébiscité. « Roots » reprend totalement les racines brésiliennes (notamment au niveau des batteries), ce qui confère à cet album une note incontestable de cuisine du monde. Sepultura a largement influencé le nu metal, un genre dans lequel évoluaient surtout des groupes tels que KoRn. Que dire de « Roots » ? Eh bien, si vous avez besoin d’un remontant, si vous devez retourner votre jardin et avez besoin d’un peu d’encouragement… foncez ! La pochette est, elle aussi, exceptionnelle !

Meshuggah – The Violent Sleep of Reason

Tomas Haake. Retenez bien ce nom. Et ne manquez pas de découvrir son jeu de batterie. Imaginez : c’est un Viking. Un musicien exceptionnel également qui a rejoint Meshuggah la veille de la sortie de son premier album. Fondé en 1987, ce groupe n’a acquis sa popularité qu’il y a une dizaine d’années grâce à l’album « ObZen ». Haake avait quitté le groupe avant de changer d’avis. Une sage décision s’il en est vu le succès rencontré avec cet album. Nous avons décidé de vous parler de ce disque en raison de ce magnifique « drum playthrough ».  

Metallica - Metallica

Dix groupes ? Il y a un goût de trop peu. Voilà pourquoi nous vous proposons deux autres grosses pointures. « Metallica » de Metallica ou « the black album », qui a permis à Metallica de retrouver sa voie et qui est, accessoirement, son album le plus vendu (« Enter Sandman », « Nothing Else Matters », « The Unforgiven ») et l’une des meilleures ventes à ce jour ! 

Deep Purple - Deep Purple in Rock

C’est dans les vieilles casseroles que l’on fait les meilleures soupes ! Eh bien, c’est un peu la même chose avec « Deep Purple in Rock », de Deep Purple. Il inclut « Child in Time » et « Speed King », avec une pochette fantastique, des solos « break neck » inspirants et des classiques pour vous en mettre plein la vue. Et avec la mélodie céleste de l’orgue de John Lord, il est le maître et le restera pour toujours.  



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