10 sites mémoriaux de la Grande Guerre à voir en famille

Info | Cent ans après le début de la Première Guerre mondiale, le Front de l’Ouest a gardé un patrimoine aussi important que passionnant. La famille B., qui tient le Skynet blog www.enfantsbienvenus.be, a testé les sites de mémoire de 1914-18. Voici leur sélection des lieux les plus accueillants, réalistes ou particulièrement pédagogiques, pour les tribus avec enfants. Photos et vidéos vous plongeront dans un itinéraire sur l

De Pickx

Partager cet article

L’histoire vous passionne ? Vous avez un père ou un grand-père qui a fait la Grande Guerre ? Comment transmettre l’histoire aux enfants aujourd’hui ? Leur parler de ce qui ne devrait plus jamais arriver…

Cent ans après le début de la Première Guerre mondiale, le Front de l’Ouest français a gardé un patrimoine aussi important que passionnant. Découvrez 10 sites testés et approuvés par une famille belge, qui tient le Skynet blog www.enfantsbienvenus.be : ces lieux de mémoire de 1914-18 ont développé des programmes, des visites ou des jeux attirants pour les familles avec enfants. Photos et vidéos vous plongeront dans un itinéraire sur les routes du Centenaire.

1) Le Fort de Douaumont – Jeu Vadrouille la Grenouille

Aborder l’histoire par un jeu, c’est très gai ! Le jeu « Vadrouille la Grenouille » fait découvrir aux mômes le champ de bataille de Verdun. Pour chaque site historique, des explications sont fournies, des activées proposées, des questions posées et des astuces dévoilées.

L’avis de Charles (11 ans, du blog enfantsbienvenus.be) :

« On a fait un jeu qui s’appelle Vadrouille la Grenouille. En fait, c’est un guide qui prend des forts, pleins de lieux importants, donc des monuments, et il faut aller chercher, ou compter, ou regarder des choses… Et à un moment, il fallait aller au-dessus du Fort de Douaumont et il fallait compter le nombre de bunker (tourelles) qu’il y avait, et ça j’ai bien aimé parce qu’on devait vraiment bouger, aller partout et c’était chouette. »

L’avis du papa (du blog enfantsbienvenus.be) :

« Au Fort de Douaumont, on est vraiment dans quelque chose qui est intouchable, c’est sacré. Il n’y a pas un mètre carré de sol, pas une trace de blessure. Je veux dire, tout est sculpté à la bombe, c’est vallonné, mais ce ne sont que des petits vallons de trous d’obus. Autour de l’ensemble des forts, se glisse un jeu qui capte l’attention des enfants, qui en tirent des enseignements, mais avec une approche plutôt ludique et sympathique. »

Plus d'infos sur les sites du centenaire de la grande Guerre : http://be.rendezvousenfrance.com

La Tranchée des Baïonnettes - D913
55100 DOUAMONT
+33 (0)3 29 85 41 52

2) Le Musée informel de la Grande Guerre à Romagne-Sous-Montfaucon

Du Massif des Vosges jusqu’à Verdun en Meuse, en passant par Metz annexée et Nancy restée française, la Lorraine conserve d’innombrables vestiges de la Grande Guerre. Plus d’une trentaine de sites sont accessibles. Parmi tous ceux que la famille B. a visités, celui-ci les a le plus marqués :

Le Musée informel de la grande guerre
Ce musée tenu par un couple de passionnés, présente le quotidien des soldats durant la Grande Guerre. Deux amateurs ont fouillé durant des années les champs de la région, et y ont exposé des fusils, des baïonnettes, mais aussi des pièces de monnaie, des couverts et bien d’autres objets. Une manière de découvrir la vie quotidienne des soldats en dehors des combats.

L’avis de Lou (8 ans, du blog www.enfantsbienvenus.be) :

«Je pouvais tout regarder et prendre les objets en mains et ça, c’est génial ! »

L’avis de la maman du blog www.enfantsbienvenus.be) :

« Le fait de pouvoir toucher les objets de disparus provoque beaucoup de sensations et d’émotions. C’était une chouette rencontre avec le propriétaire hollandais, qui a ouvert ce petit musée tout à fait informel. »

Plus d'infos sur les sites du centenaire de la grande Guerre : http://be.rendezvousenfrance.com

3) Musée mémorial Le Linge - Front des Vosges

Unique dans l’histoire de la Grande Guerre, le Front des Vosges (voir vidéo) est le seul secteur concerné par les combats en montagne, particulièrement rudes pour les soldats. Débutant à la frontière suisse sur le site du Kilomètre Zéro, il remonte le massif des Vosges jusqu’au Mont Donon, en plein cœur du Massif des Vosges. Sur cette ligne de Front, 9 champs de bataille proposent une visite de ce musée à ciel ouvert. Et parmi eux, un site appelé Le Linge.

Le musée mémorial du Linge
Sur ce champ de bataille, entre le 20 juillet et le 15 octobre 1915, il y a eu 17.000 morts. Ce musée montre les objets français et allemands trouvés sur place : armes, munitions, objets personnels et reliques, ainsi que des maquettes du champ de bataille, des photos d’époque.

L’avis du papa (du blog www.enfantsbienvenus.be) :

« Le point de vue sur les Vosges et l’importance de ce saillant du Linge et l’état des tranchées, le fait qu’on peut effectivement les parcourir donne du plaisir aux enfants et aux adultes, puisque si le temps est de la partie, la vue est belle et on comprend l’aspect stratégique du lieu. »

Plus d'infos sur les sites du centenaire de la grande Guerre : http://be.rendezvousenfrance.com

4) La cathédrale de Reims, reconstruite après la guerre

Située à un point stratégique entre les frontières de l'Est et Paris, Reims a été au cœur de la Première Guerre Mondiale et a durement souffert tout au long de ces 4 années de conflit.

La cathédrale
La famille B. a suivi la visite guidée axée sur la période de la Grande Guerre, dans la cathédrale de Reims, l’une des plus belles d’Europe.

A l’entrée de la cathédrale gothique, ne manquez pas l’exposition de photos, qui donne à voir l’ampleur de la destruction et la reconstruction. Ce chef-d’œuvre d’architecture gothique jouit d’un spectacle sons et lumières extraordinaire sur la façade.

L’avis de Charles (11 ans, du blog www.enfantsbienvenus.be) :

« On a été à la cathédrale de Reims. Pendant la Première Guerre Mondiale, elle a été bombardée par les Allemands, et le toit qui était en bois a fondu, enfin a brulé, et vu qu’en dessous, il y avait un métal, il a fondu et alors les gargouilles ont craché de cette sorte de lave et ça, ça m’avait beaucoup marqué. Et en fait, pendant la Première Guerre Mondiale, ça a servi d’hôpital, puis après ça a été restauré. »

12 Boulevard Général Leclerc
51100 Reims
+33 (0)3 26 77 45 00

Plus d'infos sur les sites du centenaire de la grande Guerre : http://be.rendezvousenfrance.com

5) Le fort de la Pompelle (Reims)

La Pompelle est l'un des nombreux forts construits autour de Reims après 1870, dans le cadre de la ceinture fortifiée du système Séré de Rivières, construite pour défendre la ville. Il fut le verrou de la défense de Reims pendant la Première Guerre Mondiale.

L’avis de Charles (11 ans, du blog www.enfantsbienvenus.be) :

« On est allé à un fort qui avait une énorme collection de casques de soldats allemands, et il y avait certains casques avec du crin de cheval, il y en avait de toutes les formes et de toutes les tailles. Moi, j’ai bien aimé un casque, parce que c’était décoré et il y avait une tête de mort dessus et il était très bien fait. »

Plus d'infos sur les sites du centenaire de la grande Guerre : http://be.rendezvousenfrance.com

6) La caverne du dragon à Oulches (Aisne)

Mêlant galeries souterraines séculaires et scénographie contemporaine, la Caverne du Dragon met en lumière les éléments d'un passé lourd de souvenirs. A l'aide d'animations multiples, par le biais d'objets, de fonds sonores, de vidéos et d'images d'archives, le visiteur se retrouve immergé dans la vie quotidienne du soldat sur le front, dans l'enfer vécu par les Poilus et par ceux d'en face.

L’avis de Lou (8 ans, du blog www.enfantsbienvenus.be) :

 « Au début de l’entrée, y avait beaucoup de bleuets et une madame nous accompagnait pour nous montrer les carrières et elle nous a raconté l’histoire d’un monsieur qui croyait qu’y avait un dragon dans la caverne parce qu’il entendait boom boom boom, il croyait que c’était les pas du dragon alors que c’était les bombardements avec les fusils. »

L’avis de Charles  (11 ans, du blog www.enfantsbienvenus.be) :

« La Caverne du Dragon se basait sur un journal d’un soldat allemand qui croyait qu’il y avait un dragon à cause des griffures. En fait, les griffures, c’était des coups de pioches des carriers. Il pensait que les broubrou, c’était le ronronnement ou le mécontentement du dragon, mais en fait, c’était les tirs d’obus, de grenades etc. Et donc, il croyait vraiment qu’il y avait un dragon. Alors à un moment, ce que j’ai beaucoup aimé, c’est que les allemands étaient encore dans les cavernes et ils devaient attendre parce qu’il y avait aussi les français qui étaient aussi dans ces carrières d’un autre côté. Et donc les Allemands avaient mis des murs et avaient fait des tunnels. »

Plus d'infos sur les sites du centenaire de la grande Guerre : http://be.rendezvousenfrance.com

Chemin des Dames - RD 18 CD
02160 OULCHES-LA-VALLEE-FOULON
+33 (0)3 23 25 14 18

7) La forteresse et la cathédrale de Laon

L’Aisne est une véritable mosaïque de lieux de mémoire. Des 1ers combats de 1914 jusqu’à l’offensive allemande de 1918, en passant par la terrible offensive du Chemin des Dames en 1917, les champs de bataille se succèdent.

Visite de la ville de Laon
Des profondeurs des souterrains chargés de légendes aux sommets vertigineux des tours de la cathédrale, en passant par les fortifications de la cité médiévale, vous serez touchés par la grâce de cette ville perchée. Occupée par l’armée allemande à partir du 2 septembre 1914, Laon ne fut libérée que le 13 octobre 1918. Si pendant ces 4 ans, les Laonnois durent subir rigueur et privation, cette occupation permit à la ville d’échapper à la destruction massive du patrimoine.

L’avis de Charles  (11 ans, du blog www.enfantsbienvenus.be) :

« A Laon, on a visité la cathédrale, et après on a visité les souterrains de la citadelle. On pouvait vraiment passer dans tous les recoins, on pouvait voir des inscriptions, on pouvait voir des meurtrières, donc c’est là où les allemands s’apprêtaient à tirer. On pouvait voir aussi qu’en fait, c’était une carrière, mais réaménagée en tant que souterrains. C’était un peu comme un labyrinthe, mais en plus espacé. On pouvait vraiment voir toutes les pièces.”

Plus d'infos sur les sites du centenaire de la grande Guerre : http://be.rendezvousenfrance.com

8) Le Mémorial Terre-Neuvien à Beaumont-Hamel

C’est dans un superbe parc à Beaumont-Hamel qu’a été préservé le Le Mémorial Terre-Neuvien, qui commémore l'engagement du régiment canadien. Ce parc donne une vision émouvante et réaliste des batailles, grâce à un réseau de tranchées bien conservé. Les mômes sont impressionnés de pouvoir se promener dans ces tranchées et d’imaginer ce qu’il s’y passait, grâce aux explications très vivantes des guides, tous volontaires et particulièrement bien formés.

L’avis de Lou (8 ans, du blog enfantsbienvenus.be) :

« On pouvait aller dans les tranchées et la madame elle nous expliquait comment ils devaient faire, donc leurs techniques pour attaquer. C’était bien, c’était chouette. Et y avait aussi un caribou, un animal du Canada, et y avait un arbre, le seul arbre qui était là à la guerre, parce qu’on en a replanté plein parce qu’il y en avait qu’un. »

L’avis du papa (du blog enfantsbienvenus.be):

« Ça m’a beaucoup marqué, surtout la perception topographique, le fait que l’on voit les tranchées, que l’on perçoit les lieux où les mitrailleuses ennemies pouvaient tirer avantage du relief pour tuer le plus de gens et empêcher que ça bouge, c’est très marquant. On se plonge dedans, on expérimente personnellement ce que ça doit être de folie de sortir la tête et de traverser à découvert les 200 mètres qui vous séparent de l’ennemi, et de se dire, on va y arriver. Et puis surtout mourir. »

Plus d'infos sur les sites du centenaire de la grande Guerre : http://be.rendezvousenfrance.com

9) La carrière Wellington, mémorial de la Bataille d’Arras

Dans la Somme, ce réseau de galeries souterraines a joué un rôle majeur dans la prise des lignes allemandes et a permis d'épargner la vie de nombreux soldats alliés en les faisant passer par le sous-sol.

Après une descente à 20 mètres par un ascenseur vitré, la visite guidée vous plonge dans l’intimité du site. Lieu stratégique et lieu de vie, la carrière, baptisée Wellington par les sapeurs néo-zélandais, préserve le souvenir de ces 24.000 soldats cantonnés sous terre à quelques mètres de la ligne de front, avant de s’élancer sur le champ de bataille, le 9 avril 1917, pour attaquer par surprise les positions allemandes.

Tout était agencé pour répondre aux besoins élémentaires : des cuisines, des douches, un hôpital, des latrines ont été réalisées. Pendant la visite, l’animation sonore est très vivante.

L’avis de Charles  (11 ans, du blog enfantsbienvenus.be) :

« Pour y aller, on avait les casques des britanniques, donc les casseroles et ça c’était rigolo. On est descendu par un ascenseur, il faisait très froid en bas et on a pu voir la vie quotidienne des soldats dans les carrières, ce qu’ils vivaient, etc. On a pu voir aussi que dans toutes ces carrières, ils les rejoignaient par des petits tunnels qui étaient très très profonds. Ça a été fait par les néo-zélandais qui ont creusé en tout 20 km de tunnels. »

Rue Delétoile
62000 Arras
Tél. 03 21 51 26 95

Plus d'infos sur les sites du centenaire de la grande Guerre : http://be.rendezvousenfrance.com

10) Les terrils jumeaux et la Crête de Vimy

Et pour terminer, voici un site génial, dont l’accès est gratuit !

Profitez d’une belle journée pour vous promener sur les terrils jumeaux et la base du 11/19. Ils constituent l’un des quatre sites du patrimoine minier conservé dans le Nord-Pas de Calais. Les chiffres 11 et 19 font référence aux numéros d’anciens puits de mine. Dominant la plaine de la Gohelle et culminant à 186 mètres, ils ont la réputation d’être les plus hauts d’Europe.

L’avis de Charles (11 ans, du blog enfantsbienvenus.be) :

« En fait, un terril, c’est des pierres qu’on n’utilise pas et qu’on entasse sur eux-mêmes, et à force, ça fait une colline. Pendant la Première Guerre Mondiale, les mines ont été ravagées, enfin elles ont été détruites. Aux terrils, j’ai bien aimé la salle des pendus. J’ai aussi bien aimé faire la montée du terril, parce qu’on peut monter tout en haut et on a une très très belle vue de l’ensemble. »

L’avis de Lou (8 ans du blog enfantsbienvenus.be) :

« J’ai adoré !! Les deux terrils, ils sont faits de restes de mines de charbon, et mon frère est monté tout en haut ! »

Plus d'infos sur les sites du centenaire de la grande Guerre : http://be.rendezvousenfrance.com

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

Découvrez Pickx Se connecter

Top

Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

Top