Brussels Summer Festival : à ne pas manquer !

Info | L'affiche en béton du Brussels Summer Festival !

De Pickx

Publié le 08.08.11

6min

10ième édition oblige, le Brussels Summer Festival nous a concocté une affiche en béton armé. Côté inspiration de ce programme, on ne peut s’empêcher de jeter un œil sur le programme des Nuits Botanique de cette année, et on peut dire que pour ceux qui ont raté ça, le Brussels Summer Festival fera une excellente session de rattrappage ! Sur les 77 artistes programmés par le festival, pas moins de 21 sont passés par la case Nuits Botanique cette année ! Vu la qualité de l’affiche des Nuits, personne ne s’en plaindra. Surtout que le Brussels Summer Festival y a rajouté quelques fort sympathiques morceaux choisis. C’est parti pour le grand tour de l’affiche de cette édition 2011 !

Hooverphonic (ve. 12 – 19h30, Place des Palais)

Ça commence très fort d’entrée de jeu ce vendredi, puisqu’on aura droit à rien moins qu’Hooverphonic, tout juste introduits par les bruxellois des Bikinians (dont vous pouvez retrouver une interview et un set acoustique sur le blog des Nuits Backstage). Hooverphonic, c’est carrément une légende de la musique belge. En 15 ans de carrière, ils ont véritablement imposé leur style et su se renouveler, notamment après le départ en 2010 de Geike Arnaert, la chanteuse historique du groupe (celle de Blue Wonder Power Milk, The Magnificent Tree ou encore The President of the LSD Golf Club). Le BSF sera donc l’occasion pour beaucoup de rencontrer Noémie Wolfs et le dernier album d’Hooverphonic : The Night Before.

Ozark Henry (ve. 12 – 21h00, Place des palais)

Quand on vous parlait d’une affiche en béton armé… Deuxième tête d’affiche de cette première soirée : Ozark Henry. Artiste complet, éclectique et souvent avant-gardiste, Piet Goddaer est un phénomène en soi. Le courtraisien viendra défendre Hvelreki , son dernier album sorti en fin d’année passée, mais on peut supposer qu’il nous fera plaisir avec quelques uns de ses plus grands tubes, comme Sweet Instigator, Indian Summer ou encore Godspeed.

The Peas Project (Sa. 13 - 18h00, Place des palais)

Mais le Brussels Summer festival, ce ne sont pas que de grosses têtes d’affiche ! Il y a aussi des groupes un peu plus confidentiels, mais pas moins talentueux. C’est le cas de The Peas Project. Pur groupe de Funk délirant sur This is Our First Record (leur… premier album), ils ont peu à peu dérivé sur l’électro et l’afro beat, apportant à leur son un punch encore plus ravageur. Ça va groover sévère sur la place des palais !)

Bacon Caravan Creek (Sa. 13 – 20h30, Mont des Arts)

Pour continuer la soirée, une bonne tranche d’indie pop alternative s’impose. Les Liégeois de Bacon Caravan Creek ont sorti leur dernier album, WolfWolfWolfSheepWolf en 2010, qui reprend de véritables petites perles, comme I wonder. Douceur, entrain et originalité se mêlent dans leur musique, voila donc encore un concert à voir absolument. Quoique le choix s’annonce cornélien avec De La Soul, qui sera en concert une demi-heure plus tard, et qui est évidemment très tentant aussi !

De La Soul & Big Band (Sa. 13 – 21h00, Place des Palais)

Ils en ont fait du chemin les 3 new-yorkais depuis 3 feet high and Rising, et leurs tubes The Magic Number et Me, Myself and I. Depuis leurs débuts, ils ont su prendre leurs distances du Gangsta Rap américain, et ont suivi leur propre voie joyeuse et positive. Leur son a largement influencé le Jazz Rap et toute une série d’artistes qui les ont suivis. Depuis leur dernier album en 2006, ils participent à de nombreux projets et se mélangent à toutes sortes d’univers, dont celui de Gorillaz. De l’électro funk, de l’indie pop et du Hip Hop américain… que manque-t-il à cette deuxième soirée du Brussels Summer Festival ?

Moriarty (Sa. 13 – 22h00, Mont des Arts)

Eh bien il manquait un peu de folk franco-américano-suisse ! Le répertoire folk-blues aux accents country du sextet s’est enrichi ce printemps d’un tout nouvel album : The Missing Room, issu des expériences menées lors de leurs très nombreux concerts de 2010. Une œuvre aboutie et pleine de nuances, pour clôturer en beauté cette soirée.

Raphaël (Di. 14 – 21h00, Place des Palais)

On l’a souvent qualifié de chanteur pour minettes, mais le qualificatif est tout de même un peu réducteur pour cet artiste à fleur de peau. Avec son dernier album, Pacific 231, Raphaël retourne à des racines plus rock/blues, mais s’aventure aussi sur le terrain délicat de la contestation, notamment avec la chanson Le Patriote, dans laquelle il s’en prend à ce qu’il nomme le « patriotisme de comptoir », et marche carrément dans les pas de Renaud et de L’hexagone.

Zaz (Di. 14 – 23h00, Place des Palais)

À peine le concert de Raphaël terminé, il y a fort à parier qu’on entendra encore quelques unes de ses chansons sur la place des Palais, puisque Zaz chante certains de ses textes, dont Éblouie par la Nuit, Port Coton ou encore La Fée, que l’on entend un peu partout sur les radios pour l’instant. La révélation de la chanson française en 2010 continue son petit bout de chemin, trimballant sa voix rauque un peu partout en France. Voila un concert qui s’annonce chantant, plein de fraîcheur (mais espérons sans pluie…) et de vitalité !

Jamie Cullum (Lu. 15 – 21h00, Place des Palais)

Le petit génie du Jazz anglais a, lui aussi, fait pas mal de chemin depuis Heard It All Before, sorti en 1999. Son succès grandissant l’emmène dans un registre plus pop que jazzy, mais il n’en garde pas moins tout son talent. Son dernier album, The Pursuit, sorti en 2009 est résolument expérimental, et comporte des reprises étonnantes (Cole Porter, Michael Jackson, leslie Bricusse,…), qui colorent cet album singulier. Du résolument Jazz (Jost One of Those Things) au beaucoup plus pop (I’m All Over It).

Danakil (Lu. 15 – 22h00, Mont des Arts)

Preuve que le Brussels Summer Festival est ouvert à toutes les influences et à tous les styles de musique, le Mont des Arts accueillera ce lundi l’un des meilleurs groupes de reggae français : Danakil. C’est armé d’un nouvel album que Danakil débarque à Bruxelles. Enregistré au Mali et à la Jamaïque, Échos du Temps est teinté d’Afrique et plein de profondeur. Le Mont des Arts résonnera au son du Roots Reggae ce lundi !

Irma (Ma. 16 – 21h30, Parc de Bruxelles)

L’ascension d’Irma dans le paysage musical francophone est aussi fulgurante que logique. Après Les Nuits Botanique, Couleur Café et le Lasemo, voici la franco-camerounaise au Brussels Summer Festival ! Irma, c’est une voix chaude et pétillante, de la guitare sèche et de temps en temps une basse et une batterie, mais c’est surtout toute la créativité aux commandes grâce à sa pédale de loop, qui lui permet de composer petit à petit des petites perles d’énergie. Voila ce qu’elle est capable de faire juste avec sa voix et du loop… imaginez avec une guitare !

Vismets (Ma. 16 – 22h00, Mont des Arts)

Encore un groupe que nous avions rencontré à l’occasion des Nuits Botanique (regarder l’interview http://lesnuitsbackstage-fr.skynetblogs.be/archive/2011/05/12/les-vismets-en-acoustique.html) . Après un petit tour par les cases Ardentes et Dour, ils seront au Mont des Arts ce mardi avec leur dernier (et premier) album sous le bras, sorti en ce moi de mai. Gürü Voodoo (c’est son nom) oscille entre pop et rock, mais n’hésite pas à s’aventurer également du côté de l’électro… Des petits belges à découvrir sans tarder, si ce n’est déjà fait !

Great Mountain Fire (Me. 17 – 20h30, Mont des Arts)

En sortant du concert de Great Mountain Fire en mai, je me rappelled m’être dit… WAH ! ! ! Soigné, dansant, puissant,… Great Mountain Fire avait foutu le feu au chapiteau. Espérons qu’il en aille de même pour le mont des Arts en ce moi d’août ! Entre rythmes intenses et douceur passagère, les bruxellois vous embarquent dans une transe disco-eletro-punk-rock (vous me suivez toujours ?) dont on ne sort pas indemne.

Yodelice (Me. 17 – 22h00, Mont des Arts)

Docteur Yodelice et Mister Nucci ne font-t-ils vraiment qu’un ? C’est parfois la question qu’on pourrait se poser, en allant voir son concert avec « Sunday With a Flu » ou « Free » dans les oreilles… Depuis quelques temps, le groupe a pris une orientation résolument plus rock, et même si quelques chansons « gentillettes » (sans connotation péjorative) sont encore à leur répertoire, l’univers de Nucci s’est tout de même quelque peu assombri. En tous cas, une chose est sûre : ça va bouger au Mont des Arts !

Karl Bartos (Je. 18 – 22h00, Mont des Arts)

La musique électronique, c’est pour les djeuns, que nenni les amis ! À près de 60 ans, l’ancien membre du célèbre groupe Kaftwerk, n’est pas prêt de capituler. Ses dernières compositions n’ont rien à envier aux productions actuelles. Un son robotique et des mélodies accrocheuses à apprécier le jeudi 18 au Mont des Arts.

The Bony King of Nowhere (Ve. 19 – 19h00, Mont des Arts)

Il avait fait sensation avec son 1er album en 2009. Le voilà de retour avec ‘Eleonor’ (sorti début 2011). Avec ce second opus, Bram Vanparys alias The Bony King of Nowhere, nous prouve une nouvelle fois tout l’étendue de son talent. Avec sa voix d’ange, il aime réduire ses morceaux jusqu’à leur essence pure et transporte son public dans un univers mélancolique, sobre et émouvant.

K's Choice (Ve. 19 – 22h00, Mont des Arts)

Groupe phare des années 90, K’S Choice a effectué son grand retour en 2010 avec une tournée européenne et un nouvel album brillant (‘Echo Mountain’). Et nos amis gantois n’ont rien perdu, que du contraire. La voix de Sarah Bettens est toujours aussi envoûtante et aussi bien portée par les compositions de son frère Gert. Une affaire de famille qui n’est pas prête de s’arrêter et tant mieux pour nous.

An Pierlé & White Velvet (Sa. 20 – 20h30, Mont des Arts)

Compositrice hors pair, chanteuse gracieuse et pianiste douée, voilà une grande dame de la chanson. La scène, elle l’a partage avec l’homme qu’elle aime, Koen Gisen. Ensemble, ils vous emmènent dans un univers oscillant entre la pop et le rock, la douceur et la dureté, l’intimité et la puissance. L’alchimie est parfaite, exigeante et passionnante.

Cascadeur (Sa. 20 – 22h00, Mont des Arts)

Combinaison de motard avec un casque blanc et visage dissimulé sous un masque de luchador, rassurez-vous vous êtes bien au concert de Cascadeur. Musicien autant visuel que sonore, cet artiste est un véritable phénomène sur scène. Seul mais entouré de nombreux instruments, il multiplie les cascades musicales et vous entraine dans un voyage nostalgique influencé à la fois par la pop de Radiohead, Nina Simone que par des classiques comme Eric Satie et d’autres.

Applause (Di. 21 – 21h30, Parc de Bruxelles)

Un chanteur charismatique avec une voix sublime (formé aux chœurs d’église), des musiciens qui débordent de talent (issus de la fanfare du Belgistan), une énergie bouillonnante et un style combinant à merveille la pop, le rock et l’électro. Applause possède tout d’un futur grand. Après les singles ‘Where it all began’, ‘Lighthouse’ et ‘Black Sand’, la sortie de leur premier album est attendue avec beaucoup d’enthousiasme. Tout comme leur concert à Bruxelles.

Stromae (Di. 21 – 22h00, Mont des Arts)

Est-il encore utile de présenter le nouveau petit prince de l’électro/house ? À seulement 25 ans, Stromae (=Maestro en verlan) a remis au goût du jour le son old school technotronic des années 90. Son single ‘Alors on danse’ a créé un véritable buzz mondial. Lyriques percutantes et beats efficaces, ce petit prodige du beat ne pouvait manquer à l’appel de la scène du Brussels Summer Festival ! Après tout, il est ici chez lui !