10 bateaux dévastateurs

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Le Bismarck, le Potemkin, le Yamato... Autant de noms qui trouvent écho dans le monde de la marine armée. Aujourd'hui, on trouve de moins en moins de cuirassés en service actif, même si, ci-et-là, quelques bâtiments sont prêts à l'action si cela s'avérait nécessaire. Certains bateaux ont pourtant marqué l'Histoire en causant de gigantesques dégâts. Le Charles de Gaulle, par exemple, est un fier navire mouillant dans les eaux européennes. Mais il a connu de nombreuses affectations, notamment au large de l'Afghanistan, de la Lybie ou lors d'une mission de médiation entre l'Inde et le Pakistan.

Les mastodontes

Le USS Enterprise a été surnommé 'The Big E' et c'est n'est pas un sobriquet usurpé. Avec un poids d'environ 89.000 tonnes, c'est un vrai dur. Il s'agit d'un des bâtiments flottants ayant fait l'Histoire de l'Amérique puisque Big E a connu la crise des missiles à Cuba, les guerres du Vietnam, d'Irak et d'Afghanistan, mais aussi d'une dizaine d'autres conflits. A la fin de cette année, le 1er décembre 2012, les 4.600 membres d'équipage de ce navire à propulsion nucléaire lui diront adieu. En 2013, l'Enterprise sera totalement démantelé.

En cas d'urgence

La marine italienne peut compter sur le Conte di Cavour, un porte-avions de 28.000 tonnes qui permet d'accueillir jusqu'à 16 jets et 12 hélicoptères de combat. Le bâtiment n'a jamais été impliqué dans un combat. En 2012, le Cavour a été envoyé en Haïti pour gérer la délivrance des biens de première nécessité à la population locale qui venait de subir un tremblement de terre dévastateur. Une aide précieuse puisque les espaces de stockages du Cavour permirent de transporter 24 lourds réservoirs.

Aubaine

Le Sao Paulo, un porte-avions de la marine brésilienne, a été une véritable aubaine pour l'armée. La marine française souhaitait se débarrasser de ce bâtiment et les Brésiliens étaient à la recherche d'un navire. Les Sud-Américains n'ont donc dû débourser que 12 millions de dollars pour l'obtenir. Ces dernières années, les Brésiliens ont dépensé environ 12 millions de dollars pour moderniser le vieux navire de guerre qui, depuis 2011, mouille dans les eaux territoriales brésiliennes.

A la ferraille

La marine britannique était considérée comme l'aune des plus puissantes de la Terre. Elle impressionnait ainsi ses adversaires avec des bâtiments comme le HMS Invincible. Comme de nombreux autres noms illustres de la marine, ce dernier a terminé sa carrière sur un mode mineur. Après des missions couronnées de succès lors de la guerre des Malouines, en ex-Yougoslavie ou durant la Seconde guerre du Golfe, l'Invicible a terminé au rang de ferraille dans une zone de démantèlement en Turquie. Dommage.

Presque retraité

Ne jouez pas avec la marine indienne ! Et ce, même s'il s'agit le plus souvent de bâtiments mis au rebus par la marine britannique. Vous avez bien lu : le INS Viraat (photo) a connu une première vie sous le nom de HMS Hermes. Le transfert date environ de 1959 soit il y a plus d'un demi-siècle. Ce qui n'empêche pas les autorités indiennes d'envisager que le Viraat soit actif jusqu'en 2020. Presque un miracle pour ce navire qui était prévu pour ne vivre que 25 ans.

Marine royale

La Thaïlande voulait un navire de guerre, la Thaïlande a eu son navire de guerre. Mais pour y arriver, elle a dû racheter le HTMS Chakri Naruebet à l'armée espagnole. Avec ses 11.500 tonnes, ce navire est un poids plume parmi les autres, mais un bateau est un bateau. Tout comme le Conte di Cavour, ce bâtiment est principalement en intervention lors de catastrophes naturelles comme le tsunami de 2004 et les inondations frappant la région ces deux dernières années. Détail piquant : lorsque la famille royale thaïlandaise se déplace en bateau, elle opte invariablement pour le Chakri.

Mission de sauvetage

Normalement, deux navires de la flotte amirale de l'Union soviétique devait être construit et prendre le nom de l'amiral Kuznetsov, mais il en fut décidé autrement en 1991. Après la chute de l'Union soviétique, les chantiers navals ne furent plus financés, ce qui fait du navire déjà construit le seul de sa classe. Son principal fait d'arme est la mission de sauvetage du Kursk, en 2000, un sous-marin échoué. 118 marins trouveront la mort durant cet épisode dramatique de a marine russe.

A moitié coulé

La flotte américaine est et sera toujours la plus grande. Le USS Nimitz a été construit en 1975 et devait, à l'origine, être en activité pour 50 ans. C'était, en effet, un bâtiment habitué aux superlatifs ; 5.500 militaires trouvent place à bord et on peut y ranger jusqu'à 90 avions ou hélicoptères. Les deux réacteurs nucléaires et les quatre turbines lui permettent de développer une puissance de 260.000 chevaux. Dans le jeu vidéo Call of Duty : Modern Warfare 2, le Nimitz a même droit à une vidéo dédiée durant laquelle le mythique porte-avions est à moitié coulé dans le port de New York.

Catastrophe nucléaire

Le Pyotr Velokiy est un cuirassé à propulsion nucléaire faisant partie de la marine russe. Sa naissance fut difficile, les financements étant reportés année après année par manque de roubles. Le point faible de ce navire ? Le Pyotr a été mis en cale sèche en 2004 parce que son réacteur nucléaire montrait des signes de défaillance, du moins si l'on en croit l'amiral de la flotte ruse. Selon eux, « celui-ci était en très mauvais état et pourrait exploser à tout moment. » Après un mois de maintenance, le verdict est tombé et le bâtiment a été déclaré en ordre de marche. Tout cela reste pourtant très suspect.

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