Toute super voiture n'en est pas forcément une

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Une Lamborghini, Maserati, Ferrari ou autre Pagani, ce n'est pas pour monsieur tout le monde. Et pourtant, bon nombre de gens ordinaires trouvent des voies de traverse pour acquérir à bon prix un bolide de sport. Comme ces deux bricoleurs russes qui ont réussi à transformer, en quelques mois, cette sinistre épave en un magnifique Hot Rod. L'opération a exigé beaucoup de temps, d'efforts et de mastic Bondo.

Roadster d'enfer

Après 3 ans et demi de labeur, Oliver Ashley a finalement présenté son K1 Attack au grand public. À part le châssis, ce Britannique a tout fait lui-même. Au final, cette gigantesque boîte de montage aura coûté plus de 80.000 euros, mais l'heureux propriétaire n'a pas l'intention de s'en servir très longtemps. L'homme explique : « Dans un an, je la vends. Construire soi-même un speedboat, cela aussi devrait être assez amusant ».

Lamborghini en modèle Lego

L'étudiant chinois Chen Su Jin Miao rêvait depuis des années de posséder sa propre Lamborghini, mais son argent de poche n'aurait même pas suffit à l'achat d'un enjoliveur. Puisque c'est ainsi, pourquoi ne pas construire soi-même sa propre Lamborghini ? Après sept années de travail et un investissement d'à peine 3.500 euros, son rêve est devenu réalité. Malheureusement, sa Lambo ressemble surtout à une voiturette en Lego et la vitesse de « pointe » de la chose ne dépasse pas ... 65 km à l'heure. Comble de malheur, Chen a oublié de faire agréer le véhicule, de sorte qu'au bout du compte, il n'est même pas autorisé à circuler sur la voie publique.

Made in Arménie

Puisque nous parlons de voitures « en blocs Lego », autant profiter de l'occasion pour présenter ce fameux cas arménien. Un certain Henrik Matevossian avait entamé la construction de sa propre Maserati en 1985 (!), bien avant la chute du Rideau de fer. Ce n'est qu'en 2007 qu'il a pu effectuer, pour la première fois, un petit parcours d'essai dans sa Maserati. Le bloc moteur, la boîte de vitesse et la suspension viennent tous d'Italie, le reste est fait maison.

Lifting

Difficile de croire que cette épave ait pu servir de base à la construction d'une voiture de sport jaune aux lignes aérodynamiques. Konstantin Myatnikov s'est vraiment surpassé. Sans compter qu'au beau milieu du chantier, il a soudainement changé d'avis et modifié complètement le toit de la voiture. Un résultat magnifique, cela ne fait aucun doute, jusqu'à ce que vous souleviez le capot et démarriez un vieux moteur de plus de trente ans d'âge, usé jusqu'à la corde...

Belle de loin

Comment savons-nous qu'il ne s'agit pas d'une vraie Lamborghini Countach ? La voiture est trahie par ses deux pots d'échappement. La prochaine fois, il vaudrait mieux installer de vrais pots d'échappement au lieu de deux tuyaux de poêle. Par ailleurs, l'intérieur laisse beaucoup à désirer, avec son abondance de faux cuirs, ses rembourrages de siège béants et visibles et ses énormes logos cousus, décidément très kitsch. Mais bon, de loin, elle ressemble étrangement à l'original et c'est bien cela qui compte.

Un peu de tout

Cette S11 de JAC Motors a l'air d'un vrai bijou, mais n'oubliez jamais qu'elle reste avant tout... chinoise. Autrement dit, un bijou de la contrefaçon. La S11 utilise des pièces de nombreuses marques, telles que – tenez-vous bien – Ferrari, Lamborghini, Audi, Toyota et Hyundai. À se demander s'il existe en fait une quelconque marque automobile qui ne lui ait pas fait « cadeau » d'une pièce ?

Impossible à différencier de l'original

Les clients de Chris Pongpitaya viennent du monde entier. Ce thaïlandais plein de talent reproduit sur commande des Aston Martin, Porsche, Ferrari, ou n'importe quelle autre marque. Vous payez une bouchée de pain par rapport au prix de l'original : Pongpitaya ne demande que 10.000 euros pour un modèle de base sans trop de fioritures. Même en ajoutant le coût du transport, cela reste toujours une somme dérisoire dans le monde des super voitures.

Fibre de verre

Et si le carnet de commande est déjà plein en Thaïlande, vous pouvez toujours vous rabattre sur le Mexique. Un garage à Tempatitlán vend une Lamborghini Reventon pour 40.000 euros, ou une Ferrari 458 Italia pour environ 52.000 euros. Mais n'oubliez pas de lire attentivement toutes les clauses du contrat : l'ensemble de la carrosserie est fabriqué en fibres de verre. En outre, vous devrez fournir vous-même le bloc moteur et la suspension.

Niche sur roues

On peut toujours envisager de commander une voiture à un prix exorbitant, de patienter pendant trois mois, avant d'aller tranquillement la chercher chez le concessionnaire. Un autre choix, c'est de travailler pendant quinze mois (800 heures) pour construire sa propre Z59 et, ce faisant, d'accumuler suffisamment de « matière » pour pouvoir raconter, dans les cafés, des anecdotes croustillantes jusqu'à la fin de ses jours. Comme par exemple le fait que les panneaux noirs ont été récupérés sur un vieux kayak. Ou qu'une ancienne niche pour chien a été intégrée dans l'engin, de même qu'un grille-pain et un mixer. De telles histoires, ça n'a pas de prix.

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