Les marques automobile au bord du gouffre

Info | Les marques automobile au bord du gouffre

De

Partager cet article

Il n'y a pas qu'en Grèce, à Chypre ou en Espagne que tout va mal. Le secteur automobile est aussi touché de plein fouet par la crise. Bien que la devise de Spyker (Pays-Bas) soit « Pour les plus téméraires, rien n'est impossible », cette route est souvent semée d'embûches. Spyker est autrefois déjà passé entre les mains des Suédois, (presque) des Russes et (aussi presque) des Américains, pour à présent faire partie d'un groupe chinois. Et ce, en deux ans à peine. Le fabricant a déjà connu des temps plus glorieux.

L'argent chinois

Nous connaissons tous la triste histoire de Saab. Le néerlandais Spyker et même le tout puissant General Motors n'ont pas eu de réponse toute faite pour éviter la faillite. Alors que, depuis, la marque reprend peu à peu son souffle, elle se voit contrainte de se focaliser sur la production de voitures électriques pour le marché chinois. Juste pour vous donner une idée : il y a peu encore, 3.500 Suédois travaillaient pour Saab. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 200.

Colossal

Puisqu'on a quand même cité General Motors, parlons-en. Le géant américain a tant de difficultés qu'il a même envisagé une fusion avec son rival séculaire, Chrysler. L'affaire semble chaque fois presque dans le sac, puis est annulée dans l'instant qui suit. Peu importe comment, mais il va rapidement falloir faire quelque chose pour assainir GM.

Merci à l'État Providence

Peugeot peut remercier à genoux les dieux de l'automobile du fait que l'État français soit si étroitement lié à la marque. Cela fait des mois que les esprits s'échauffent dans les halls de l'usine de la marque au lion. Seules les solides garanties du gouvernement français évitent actuellement que la situation ne s'aggrave. Reste une question : combien de temps nos voisins du Sud vont-ils tenir le coup ?

CCC

Mentionnez le nom de Ford en Belgique et tout le monde pense immédiatement à Genk. Pénible, mais même à l'échelle internationale, Ford enregistre des résultats vraiment moches. L'an dernier, la célèbre agence de notation Fitch a encore hissé la marque au score de CCC, lisez : juste un peu mieux que la catastrophe absolue. Ou autrement dit : si vous investissez encore chez Ford, autant dire que vous jetez au feu l'argent gagné à la sueur de votre front.

Europe du Sud

À la fin de l'an dernier, Volkswagen tirait déjà la sonnette d'alarme. Le secteur était et est tout sauf sain, c'est ce que l'on pouvait entendre à Wolfsburg. Les Allemands pointaient du doigt les marques de l'Europe du Sud (sans citer de noms) et prévenaient que les premiers gros revers se produiraient là-bas. Un geste de Volkswagen qui en dit long dans un secteur où la concurrence est généralement féroce.

700

Il y a des marques de voiture dont on n'avait pas eu le temps de rêver qu'elles étaient déjà quasi en faillite. À la fin des années cinquante du siècle dernier, par exemple, BMW était prêt à capituler définitivement juste avant de sortir la BMW 700. Tout le monde brûlait d'enthousiasme, BMW sauvé et depuis, le blason de la marque est à nouveau reluisant.

Les Suisses viennent au sauvetage

La crise financière actuelle n'est pas une rigolade, mais dans les années septante, la crise pétrolière valait aussi le détour. Même Lamborghini a été obligée de frapper à la porte des investisseurs suisses pour poursuivre au moins sa production de voitures de sport. Sans ça, ils auraient dû revenir aux tracteurs Lambo des débuts de la marque italienne.

Alliance

Être le plus grand ne garantit pas le succès. Demandez à Nissan, le plus grand fabricant automobile japonais. À la fin des années nonante, la marque a été confrontée à une dette de plus de 23 milliards de dollars, un obstacle insurmontable. Jusqu'à ce que Renault (France) affiche son intérêt et conclue une alliance stratégique avec Nissan. Renault a racheté plus d'un tiers des actions de Nissan, à condition que la société investisse massivement chez Renault dès qu'elle en serait à nouveau capable.

Nationalisation

En 1961, Rolls Royce devait bouleverser le secteur de l'aviation en introduisant un moteur révolutionnaire, le RB211. Mais... le secteur en question s'y est à peine intéressé. Or Rolls Royce avait investi énormément, avec toutes les conséquences qui en découlent. Heureusement pour le fabricant automobile, le gouvernement britannique a décidé de nationaliser la marque en 1971, ce qui l'a finalement sauvée. Sans cela, nous n'aurions jamais connu la Phantom. Impensable.

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

Découvrez Pickx Se connecter

Top

Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

Top